L'ange démoniaque //

Avant de lire /!\: C'est une première partie du one-shot, il et assez long et contiendra plusieurs scènes de...De...Cul, quoi, hein, soyons clair. Alors bon... Dites moi ce que vous en penssez: ça aide. Ah, aussi, j'ai mis Time New Roman pour toi, Yon. Sinon j'aurais mis Georgia sans scrupules U^U.

L'ange Démoniaque.

Elle aurait pu le contempler Indéfiniment. Son visage d'une blancheur égalant la neige, dénué d'imperfections, aux traits réguliers, lisses et immaculés. Ses faibles sourires, brefs, prompts et d'une rareté douloureuse. Ces rictus en biais, dont elle raffolait, ce charme particulier qui s'en dégageait, mystérieux et inégalable. La lueur féline qui dansait dans ses prunelles d'un bleu sombre, presque noir. D'une couleur encre étouffante, dans laquelle on se noierait volontiers. Son regard au nuances saphir, pour lequel on serait prêt à donner la vie. Ses cheveux de suie, terrifiants, à la limite du monstrueux de par leur couleur angoissante. Cette couleur de charbon, cette couleur de démon. Cet onyx absurdement irrésistible. Et la douceur de cette dite crinière aux poils de chats, aussi indomptables qu'inimitable. Et bien sur, sa grande taille sculptée avec tant d'ardeur, sa démarche de prédateur. Une carrure si scandaleusement indécente, qu'elle obligeait même les anges, à ce damner pour lui.
Puis vint ce parfum masculin, s'ancrent dans votre esprit, marquant vos pensées définitivement incohérentes sous son emprises. Cette effluve envoutant, irrésistible, hypnotique. Cette envie ardente de se blottir contre son dos et retracer ses omoplates, descendant jusqu'à ses reins, se l'approprier en nouant ses bras autour de votre taille... Le posséder entièrement comme il vous possède déjà. Lui, son âme, son corps, ses paroles, sa chair, son odeur, ses regards, jusqu'à la plus petite parcelle de son être.

Folle, elle en était assurément devenue folle. Et chaque secondes passées à ses cotés devenait un combat des plus éprouvants. L'effleurer du bout des doigts, caresser sa main, déposer sa joue contre la sienne, mêler son souffle au sien, se pencher pour déposer ses lèvres sur les siennes... Toutes ces choses s'entrechoquaient et s'amplifiaient au fil du temps. Résister semblait impossible. Comme si les nombreux efforts fournis demeuraient vain. Comme si sa motivation endiablée ne suffisait plus. Ciel, depuis quand l'obsédait-il autant? Depuis quand était-elle si dépendante?
Un an. Un an tout au plus. Lorsque Karin Tazuki, sa meilleure amie lui avait présentée son petit ami. Mon dieu ce que ça faisait cliché! C'était d'un pitoyable! Comment avait-elle réussie à tomber si bas? Qu'avait-elle fait? Comment si était-elle prise?
Elle, Sakura Haruno, l'amie, la confidente de Karin Tazuki depuis le collège. Réputée pour sa maturité, son ouverture s'esprit, son intelligence, ses valeurs, son honneur. Cette jeune fille, haute de plus d'un mètre soixante-dix. Cette jeune fille aux cheveux vaporeux d'une couleur grenade. Cette jeune fille à la peau de pêche et aux yeux de biche menthe à l'eau, qu'on qualifiait de parfaite. Elle et ses manières, sa grâce, son élégance. Elle, la demoiselle de bonne famille, la sainte-ni-touche. Cette même jeune fille, s'efforçant, en ce moment même, de ravaler l'attirance ambigüe qu'elle avait pour son voisin de table (C'est les hormoooones :o).

La cloche sonna et la lycéenne s'empressa de remballer ses affaires avec une rapidité manquant furieusement d'adresse. Elle fourra frénétiquement tous ses cahiers aussi vite qu'elle pouvait, faisant preuve de plus en plus de maladresse dans ses gestes. Et s'acharnant comme une diablesse sur sa trousse qu'elle n’arrivait pas à caser correctement, l'étudiante ne pris évidement pas note de la personne qui s'était plantée en face d'elle. Cette même personne, pour réclamer l'intention de la jeune fille, abattis une de ses main sur le bureau de cette même lycéenne.
_ Quoi? grogna-t-elle sans prendre peine de jeter un coup d'œil à son interlocuteur.
_ Besoin d'aide, peut être...?
La rose passa une de ses fines mains dans sa crinière et rabattis deux de ses mèches lui obstruant la vu derrière son oreille. Alors qu'elle avait compressée sa fidèle trousse -avec bientôt trois ans et demie de service- dans son fourre tout, la jeune femme releva victorieusement la tête.
_ Mêle toi de ce qui te regarde, crétin! rétorqua-t-elle aigrement. Oh ! Ooh...Oh. Sasuke.
Un temps passa.
Ce sont deux bras qui vinrent enlacer la taille du dit Sasuke et une touffe rougeâtre qui combla ce silence.
_ Hello! chantonna la rouquine. On est venus te demander si tu mangeais avec nous!
_ Je ne voudrais pas déranger le couple, répondit machinalement Sakura, se dirigeant déjà vers la sortie et se fondant dans la populace.
_ J'insiste! cria l'adolescente aux mèches pivoine. Allez quoi, Sah'! La rousse se retourna vers son compagnon. Dit lui quelque chose, Suke.
Sakura jeta instantanément un regard en arrière. Le lycéen la scrutait fixement. Son regard sombre caressa la roseline comme les plumes d'un cygne, et lentement, des flammes léchèrent les courbes du corps de la jeune fille. Les deux saphirs l'enveloppèrent de lave brulante. Un ténor velouté embruma l'esprit de l'étudiante...
_ Viens, ronronna la voix tentatrice du démon.
C'est dans ce genre de moments qu'elle aurait voulue se blottir contre son torse, nouer ses menottes pèches dans ses mains d'albâtre, gouter sa bouche du bout de ses lèvres comme on croque une cerise. Mais elle ne pouvais pas. Elle ne devait pas. En aucun cas. Mais si ça lui était impossible, pourquoi ne pas profiter de sa présence. Juste ça. Après tout, l'épier du coin de l'œil, humer discrètement son odeur, et peut être même frôler sa main... Ce n'était pas un crime.
Les longues jambe dénudée de la fleur s'élancèrent, son cœur explosa en une mélodie joyeuse, un éclat de libération éclaira son minois laiteux.

Oui, ça lui irait amplement.